Même les photos sont parfois difficile pour expliciter les imaginations du team Casinada.
Une description scientifique vous aiderait-elle ?
Un livre, format oblong horizontal (21 x 16 cm), brochage non apparent masqué par le rabat de couverture illustré.
Bizarrement, si le livre se consulte en l'ouvrant, comme un livre normal, de droite à gauche, la couverture s'ouvre verticalement.
Et ce corps de livre est suspendu derrière un capot en plexiglas destiné à être suspendu au mur comme le cadre le plus commun.
Bref, un tableau qui contient un livre qui se balance derrière la vitre.
Et bien sûr, si la couverture du livre est illustrée, la vitre de plexi l'est aussi.
C'est peut-être sacrément compliqué à penser et à faire (hein, Sébastien ?), mais c'est très facile à voir et très agréable à regarder.
Si j'osais, je dirais que j'aime beaucoup ce qu'on a fait, et que cette collection démarre du feu de dieu, et qu'au vu du premier capolavoro réalisé, c'est la joie et l'espérance dans nos
chaumières. Finalement, j'ose.
Une fois cette maquette pensée, nous avons été entraînés inéluctablement vers le chef-d’œuvre par deux artistes liés à Montpellier
François RABELAIS nous a communiqué un texte sur la DETTE, qui doit s'intégrer dans un vaste ensemble nommé Pantagruel. Cet extrait est peut-être un peu trop journalistique et
tributaire de l'actualité économique et financière mondiale pour intéresser les générations futures. Mais François RABELAIS, c'est quand même une belle plume qu'il est
difficile à un éditeur de refuser, et comme je le lui disais dimanche au Jardin des Plantes, c'est le printemps, avançons gaiement.
Yann DUMOGET, lui, a déjà beaucoup travaillé dans des pays dramatiquement endettés, et dernièrement en Grèce.
Alors, le crédit, ça le connaît.
Il nous a d'abord emprunté 5 Euros. Ou plutôt, 20 fois 5 €. En billets neufs, on se demande bien pourquoi parce qu'il les a troués, tamponnés, et gribouillés : la porte est fermée pour
cause de faillite.
Tels qu'ils sont, ces billets ouvrent le livre. Superbe frontispice !
Et comme si un sacrilège ne suffisait pas, ce faux-jeton s'est mis à faire des faux billets. Comme si le FMI faisait des faux Dumoget ! À chacun son métier et les banques seront bien gardées.
Surtout qu'en faux-monnayeur, Dumoget, c'est pas André Gide !
Ça ressemble pas beaucoup, même quand il les colorie un par un, à la main.
C'est du beau travail, je dis pas, mais côté ressemblance, c'est zéro zéro zéro, "sans franc" comme il dit.
Enfin, l'essentiel, c'est que des artistes de maintenant s'intéressent et fassent écho à des problèmes de maintenant. Et les problèmes de maintenant, c'est du côté de la finance que ça se passe.
Mais le plus beau, (et ce n'est pas une façon de parler), ce sont les couvertures du livre. Là, c'est toute la finance mondiale qui est mise à contribution. Des billets de banque (de toutes les
banques) découpés, recollés et mis en forme. Un fait à retenir : tous les pays fignolent leurs billets, il faut rendre la monnaie désirable, assez belle pour qu'on lui sacrifie tout sans
discuter.
Il y a là une matière première à utiliser, et Yann Dumoget sait le faire. Avec des fioritures de vrais billets, il élève des mausolées à la dette mondiale.
Chaque pays contribue à la beauté de l'édifice grâce à sa monnaie déchiquetée, démonétisée à son tour après avoir déchiqueté et démonétisé tant de vies humaines.
Et comme les chants désespérés sont les chants les plus beaux, ces 20 couvertures sont toutes des merveilles.
Regardez :
En gros et en détails :
Il y a 20 EXEMPLAIRES, tous signés et numérotés par Yann DUMOGET, mais pas par RABELAIS.
Pour ce livre-tableau contenant 5 oeuvres originales et uniques de Yann Dumoget il ne vous en coûtera que 200 € + 5 € pour le petit frontispice, soit 205 €
Mais on peut vous faire crédit....
DISPONIBILITE :
En stock (7 exemplaires)
PRIX :
205€